On admire souvent celles et ceux qui osent.
Oser dire non. Oser se réinventer. Oser se lancer.
Mais oser sans se trahir, est-ce vraiment possible ?
Et si le vrai courage n’était pas dans le geste visible mais dans la fidélité silencieuse à ce que l’on est profondément ?
Oser en conscience
Oser, ce n’est pas se forcer. Ce n’est pas “suivre son courage” comme un mot d’ordre. C’est poser un pas, parfois tremblant, mais juste. Aligné. Vital. C’est agir, non pas pour prouver. Mais parce qu’on ne peut plus ne pas le faire.
Ce qui freine, parfois sans qu’on s’en rende compte
- La peur d’être jugé·e ou mal compris·e
- L’envie de “bien faire” pour tout le monde
- Le besoin de garanties, avant même d’essayer
Ces freins ne sont pas des faiblesses. Ce sont des protections. Mais à un moment, elles deviennent des murs.
3 clés pour oser… en se respectant :
- Revenez à votre “pourquoi”
Pas celui qu’on attend de vous. Celui qui vous met en mouvement, de l’intérieur. - Accueillez l’inconfort
Ce moment flou où l’ancien vacille sans que le nouveau soit encore là. C’est un passage, pas un échec. - Célébrez les petits pas
Oser, ce n’est pas sauter. C’est avancer à sa façon, en accord avec soi. Même lentement. Même autrement.
En conclusion :
Oser n’est pas un saut dans le vide. C’est un retour vers soi. Un acte d’honnêteté profonde, qui dit sans bruit :
“Je me choisis. Même si ce n’est pas encore parfait.”
Et si, finalement, la vraie audace…c’était simplement d’être pleinement soi ?